Les titulaires de grands patrimoines ont souvent recours au testament pour préparer leur succession, et notamment en fonction de la structure de la famille : famille classique, recomposée, famille élargie. D’où la rédaction d’un testament afin de préparer efficacement la transmission de leurs biens au moment du décès. Toujours est-il que le partage des patrimoines modestes est de plus en plus consigné dans un testament afin de le sécuriser.
Le testament et la famille classique
On entend par famille classique une composition familiale incluant le couple ayant donné naissance à des enfants issus d’un même lit. Dans le cas d’une famille nombreuse par exemple, le testament sera rédigé de façon à ce que l’ensemble de l’héritage soit partagé de manière équitable aux héritiers ci-dessus, c’est-à-dire le conjoint et les enfants en priorité.
Il est donc important de calculer la valeur vénale de chaque bien composant le patrimoine avant de consigner le partage dans le testament. Pour cela, toujours solliciter l’intervention d’un gestionnaire de patrimoine ou d’un expert financier, sachant que la valeur d’un bien immobilier, d’un bijou, d’une œuvre d’art ou d’un tout autre bien ne sera jamais le même au moment du décès de titulaire du patrimoine.
Le testament et la famille recomposée
La rédaction du testament est fortement recommandée dans le cas où le partage de l’héritage se fera en présence d’une famille recomposée. C’est-à-dire que le couple a donné naissance à des enfants nés d’un mariage précédent d’une part, et de leur propre union d’autre part. À retenir : tous les enfants du testateur ont droit à son héritage, qu’ils soient nés du couple actuel ou non. Pour ce genre de cas, il vaut mieux sécuriser le testament et en rédiger un authentique qui sera verrouillé au fichier central des dispositions des dernières volontés.
Et qu’en est-il de la famille élargie ?
Dans certains cas, le testateur peut avoir vécu une grande partie de sa vie avec d’autres membres de la famille. Par exemple un frère, une sœur, un oncle, une tante ou un neveu, une nièce. Bref, dans ce cas de figure précis, ce membre de la famille a pris soin de lui jusqu’à sa vieillesse et tout au long de sa maladie ou de son invalidité. Le testateur souhaitera probablement léguer une importante partie de son patrimoine à cette personne qui lui est proche. D’où la rédaction d’un testament qui doit alors être lui aussi bien sécurisé pour anticiper tout éventuelle contestation. Attention cependant : la réserve héréditaire revient toujours aux enfants qui demeurent avant tout les héritiers réservataires. Le partage de l’héritage doit alors s’opérer avec le plus grand soin : toujours demander l’avis des spécialistes, par exemple ceux sur euodia.fr.
Quels sont les différents choix de testaments reconnus ?
Il existe plusieurs types de testament : l’olographe, l’authentique et le mystique. Le testament olographe est le plus simple à rédiger, et sans aucun doute le moins onéreux. En effet, il est écrit à la main, celle du testateur lui-même et avec ses propres mots, sans que la présence d’un notaire soit requise. Pour plus de sécurité cependant, il est conseillé de l’inscrire au FCDDV moyennant le paiement de certains frais.
Le testament authentique est le plus sécurisé. Tout d’abord puisqu’il est rédigé en présence de deux témoins. De plus c’est le notaire qui va se charger de la rédaction proprement dite. Il est obligatoirement enregistré au fichier central et ne sera exécuté que lorsque la succession sera ouverte. Quant au testament mystique, il reprend les caractéristiques de l’olographe et de l’authentique.
Pour conclure, le testament est certes un excellent moyen de préparer sa transmission. Toujours est-il qu’il ne permet pas de défiscaliser comme dans le cas d’une donation ou d’un démembrement.